Au-delà des paysages majoritairement verts et de la bière dont les habitants n’apprécient guère de manquer, l’Irlande et l’Auvergne sont deux territoires qui partagent une portion d’histoire commune : la culture Celte.
En effet, les arvernes, peuple gaulois ayant donné son nom à l’Auvergne, comptaient parmi les nombreuses populations celtes occupant l’Europe antique.
Les populations Celtes identifiées en Europe semblent avoir pour origine commune les civilisations de Hallstatt et de la Tène, implantées en actuelle Autriche entre 1200 et 450 avant J-C. Au Ve siècle avant J-C., des migrations issues de cette région se succèdent et les Celtes s’implantent partout en Europe.
Dans le massif central, émerge alors un peuple celte structuré, les Arvernes, qui imposera peu à peu son hégémonie en Gaule.
En Irlande, l’arrivée des celtes est attestée dès le Vème siècle avant J-C. De cette implantation émergeront de nombreux peuples tels que les Brigantes ou les Velabri.
Du fait de cette origine commune, les arvernes et les celtes irlandais partagent certaines caractéristiques : l’organisation tri partite de la société (l’ordre ecclésiastique, l’ordre guerrier et l’ordre économique), une langue celte de même origine...
La culture gaélique est directement issue des tribus celtes implantées en Irlande et en Ecosse qui forment une certaine identité ethnolinguistique.
C’est aussi pour mettre en valeur ce lointain cousinage avec les irlandais qu’une grande partie des clubs de football gaéliques en France mettent en avant le nom antique de la ville dans laquelle ils sont implantés ; parmi eux, Burdigala (Bordeaux), Lugdunum (Lyon), Tolosa (Toulouse) et bien sûr Nemossos, la capitale Arverne.
Janvier 2017, Mickael Murphy, avant-centre de l’équipe de Donegal aux côtés des joueurs du CGFC
Membres du CGFC à Croke Park en Irlande