PORTRAIT D'UN BOUGNAT #1 : Mais qui es-tu Aubin ?

Découvrez, au travers de cette interview, qui est Aubin (aka L'Aubin) : son parcours, la complémentarité entre le tennis et le football gaélique, ses valeurs, etc... Egalement membre du bureau, joueur de hurling et marathonien, Aubin est un membre important du Clermont Gaelic Football Club.

1. Qui es-tu ?

Je m'appelle Aubin et j'ai 28 ans tout juste. Je suis né et j'ai vécu en région parisienne jusqu'à mes 14 ans, avant de venir vivre (sans regrets !) à Cournon d'Auvergne puis à Clermont-Ferrand. Je suis remonté vivre 2 ans à Paris pour le boulot mais je suis évidemment vite revenu en Auvergne ! C'est une région à laquelle je me suis énormément attaché pour ses paysages, sa qualité de vie, les gens, etc.

2. Quel sport pratiquais-tu avant ?

J'ai toujours touché à pas mal de sports : j'ai fait 5 ans de gymnastique tout petit, puis 1 an de kayak et 5 ans de tennis.

La gym était un sport très physique et technique, demandant beaucoup de concentration, chose assez difficile car j'en ai fait étant assez jeune. Ce sport m'a beaucoup apporté sur le plan physique forcément, mais aussi sur la gestion du stress post-compétition et la concentration à avoir pendant celle ci. Ne trouvant pas de club qui me convenait, j'ai arrêté quand je suis venu vivre en Auvergne, ce qu'une partie de moi a toujours un peu regretté.

Mes années tennis m'ont aussi beaucoup apporté : c'est un sport exigeant mentalement, on joue énormément contre soi même, son agacement, ses points donnés à l'adversaire.

On le voit, j'ai toujours fait des sports principalement individuels avant de découvrir la joie des sports collectifs avec le Clermont GFC. Je pense que je ne pourrais plus me passer des sports co aujourd'hui, même si je continue à faire des sports individuels à côté.

3. Quel sport pratiques-tu maintenant ?

J'ai découvert le football gaélique en 2013 et pris ma première licence en 2013/14, j'en suis donc (déjà !) à ma 9e licence si je compte bien, avec un transfert d'un an chez les Paris Gaels.

Je pratique aussi depuis quelques temps le hurling à l'entraînement, et le handball plus occasionnellement.

Hors sports gaéliques, je fais essentiellement de la course à pied et du vélo de route, mais aussi du squash, du ski alpin et de fond, etc.

Des sports collectifs donc, mais aussi individuels. Cela me permet de travailler pas mal d'aspects physiques et psychologiques qui se retrouvent dans chacunes de ces pratiques.

4. Selon toi, en quoi ces 2 sports sont complémentaires ?

Le tennis et le football gaélique sont, sur le papier, des sports diamétralement opposés : individuel/collectif, petit/grand terrain, beaucoup/peu de temps morts, etc

Mais en réalité, mes années tennis m'ont beaucoup apporté pour ma pratique actuelle des sports gaéliques.

La dimension mentale déjà, avec le fait de garder son calme et la concentration nécessaire.

Mais aussi sur le plan physique : le tennis est un sport où les appuis vifs sont importants, avec des réflexes et des accélérations courtes et récurrentes. Cela se transversalise facilement sur les sports gaéliques, quels que soient les postes joués.

5. Ce que je souhaite ajouter :

Je ne suis pas le plus ancien du club encore en activité, mais je commence sérieusement à faire partie des "anciens" après toutes ces années.

On a tous tellement de moments de vie, d'anecdotes, d'histoires et de péripétis vécues ensemble pendant les tournois, les entraînements, ou les activités.

Il y a forcément du "va et vient", des gens de passage et des gens qui restent, mais ce qui est sûr c'est qu'on a tous vécu plein de choses avec tout le monde. De moments qui, même s'ils peuvent paraître insignifiants, restes gravés dans un coin de notre mémoire personnelle et collective au club. Des histoires qu'on prend beaucoup de plaisir à se raconter autour de quelques pintes au bar ou en cercle avec la fameuse bière-parking.

Et surtout il nous en reste plein à écrire, avec les joueurs et joueuses actuels et futurs !

Clément, Florian, Aubin et Jean-Baptiste (de gauche à droite), buvant une bonne bière fraîche entre coéquipiers après un tournoi de football gaélique à Clermont-Ferrand. Crédit photo : Mathilde Salé