PORTRAIT D'UNE BOUGNATE : Mais qui es-tu Solène ?
Découvrez, au travers de cette interview, qui est Solène : ses études, la complémentarité entre le football et le gaélique, son intégration dans l'équipe, etc...
Joueuse, entraineuse et néo présélectionnée avec le groupe France de football gaélique, Solène est une membre importante du Clermont Gaelic Football Club.
1. Qui es-tu ?
Je m'appelle Solène, j'ai 26 ans, je suis originaire de la Creuse ("la plus belle région de France"). J'ai grandi à la campagne et je me suis rapprochée petit à petit de la ville pour pouvoir continuer mes études.
Je suis passionnée de sport depuis toujours, de football depuis toute petite et c'est ce qui m'a donné envie d'aller en STAPS et de travailler dans le sport, puisque c'est ce qui me correspondait le plus.
J'ai donc fait une licence STAPS à Clermont-Ferrand puis un Master Management du sport à Lyon en alternance. J’ai toujours travaillé dans le milieu du rugby, assez étonnant puisque je n'ai jamais pratiqué ce sport. Ayant beaucoup apprécié les valeurs du rugby et ayant rencontré des gens dans ce milieu-là, je me suis prise d’amour pour ce secteur. Je suis bénévole pour la FFR depuis 5 ans et j’ai travaillé notamment pour la Ligue Auvergne Rhône-Alpes de rugby, l’ASM Clermont-Auvergne et aujourd’hui je suis responsable administrative & logistique du centre de formation de l’ASM.
2. Quel sport pratiquais-tu avant ?
J'ai commencé le sport toute petite dans la cour de récré en faisant du foot, j’ai toujours énormément aimé le football mais je n’avais pas le droit d’en faire en club. Donc j’ai commencé par le basketball. Venant de la campagne je n’avais pas vraiment le choix… Je jouais à toutes les récrées au foot et quand je sortais je jouais au basket en club. Ce fut mes deux premiers amours, jouer avec les mains ET avec les pieds.
Après le basket, j’ai fait un petit passage par l’escrime quand je suis arrivée à Montluçon parce qu’on avait une bonne bande de copines. On a été sacrées championnes d’Auvergne par équipe à l’épée. Après, je suis retournée un peu vers le basket parce que le collectif me manquait beaucoup et je ne me retrouvais pas dans un sport individuel.
Après avoir passé plus de 17 ans à demander le droit à mes parents de faire du football, j’ai enfin eu le droit. Je me suis inscrite dans un club à Désertines où j’ai joué avec une bonne bande de copines qui m’a fait encore plus tomber amoureuse du foot. A l’époque, j’étais avant-centre, numéro 9. Je pense que j’ai toujours été très attirée par le but. Aujourd’hui, c’est toujours ce qui m’attire et c’est pour ça que je suis plutôt sur des postes offensifs. J’aime marquer, je sens le but derrière moi. Jouer au pied c’est ce qui me fait le plus vibrer.
3. Quel sport pratiques-tu maintenant ?
Je fais du football gaélique depuis 4 ans au Clermont Gaelic Football Club, c’est là où j’ai commencé et je ne sais pas si je le quitterais un jour. J’ai connu le sport quand j’étais en STAPS, où j’ai eu la chance d’assister à des présentations. En parallèle, j’avais un peu perdu la foi dans le football et je cherchais à m’épanouir avec mes pieds. J’ai repensé à ce sport grâce à ma colloc’ de l’époque. Elle m’a dit « il y a un sport que je ne connais pas trop à coté de là où je m’entraîne mais ça a l’air cool, c’est au pied et à la main ». Du coup j’ai fait le lien avec mes présentations en STAPS, j’ai fait un essai et depuis je n’ai jamais arrêté.
4. Selon toi, en quoi ces 2 sports sont complémentaires ?
Je pense que ce qui m’a le plus aidé au football gaélique c’est que j’ai toujours été multisports et que j’ai toujours pratiqué en club. J’ai retrouvé toutes mes anciennes pratiques dans le gaélique. Avoir un bon bagage technique, surtout au pied, m’a beaucoup aidé dans le jeu et à m’intégrer dans l’équipe.
La vision du jeu est assez similaire à celle du foot. Le foot m’a aussi aidé dans le placement et à ne pas me perdre sur le terrain. Le basket et le hand eux m’ont beaucoup aidé au niveau des mains.
Le gaélique m’a apporté un groupe dans lequel je me sens bien, ce qui est caractéristique de la culture gaélique (une grande famille et jouer pour les autres). C’est vraiment ce qu’il me manquait. Pouvoir rigoler et être sérieuse en même temps. Ça, c’est la meilleure chose qu’il soit au gaélique.
5. Ce que tu souhaites ajouter
Je dirais qu’aujourd’hui, on a tendance à aller vers l’hyperspécialisation dans un sport. En réalité, selon moi, la vraie richesse c’est de faire pleins de sports. Le gaélique c’est LE sport qui permet tout ça. On devrait l’enseigner dans les écoles et les clubs ! Si on est bon en gaélique, on peut être bon dans pleins d’autres sports !
Et enfin, c’est aussi une grosse richesse culturelle. On gagnerait à s’inspirer de ces communautés et de ce fonctionnement-là.
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